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Daniel Cordier, le résistant français
Daniel Roger Pierre Bouyjou, connu sous le nom de Daniel Cordier, est un résistant, marchand d’art, peintre, historien, collectionneur et militant pour la cause homosexuelle.
Qui est Daniel Cordier ?
Né le 10 août 1920 à Bordeaux et mort le 20 novembre 2020 à Cannes, Daniel Cordier est un résistant, marchand, peintre et historien français.
Il a été membre de la Fédération nationale des Camelots du roi et s’est engagé dans la France libre dès juin 1940.
Après la guerre, il est devenu marchand d’art, critique, collectionneur et organisateur.
Après, il s’est consacré à des travaux d’historien.
Cordier a également milité pour la cause homosexuelle.
Après la publication de son ouvrage « Alias Caracalla : mémoires », Daniel est devenu partisan du mariage pour tous.
En 2020, il a été nommé membre honoraire de l’ordre de l’Empire britannique.
La décoration lui a été remise par Ed Llewellyn le 7 juillet.
Soixante-seize ans jour par jour après avoir été fait Compagnon de la Libération par décret de Charles de Gaulle, il meurt le 20 novembre à Cannes.
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise après un hommage national présidé par Emmanuel Macron.
Notons que Daniel fut un ami de Roland Barthes et le tuteur du jeune Hervé Vilard qu’il a encouragé dans sa démarche de devenir chanteur.
Les livres de Daniel Cordier
Daniel Cordier a en son actif une dizaine d’ouvrages. Nous citons :
- Jean Moulin et le Conseil national de la Résistance (1983) ;
- Jean Moulin : l’Inconnu du Panthéon (3 volumes, de 1989 à 1993) ;
- Une ambition pour la République (1989) ;
- Le choix d’un destin (1989) ;
- De Gaulle, capitale de la Résistance (1993) ;
- Jean Moulin. La République des catacombes (1999) ;
- Pierre Brossolette ou le Destin d’un héros (2001) ;
- Alias Caracalla : mémoires (2009) ;
- De l’Histoire à l’histoire (2013) ;
- Les Feux de Saint-Elme (2014) ;
Pour rappel, Cordier a reçu le « Prix littéraire de la Résistance », le « Prix Renaudot de l’essai » et le « Prix Nice-Baie-des-Angles » sur son bouquin « Alias Caracalla : mémoires ».
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