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Le mystère, souvent, nous effraie. Nous avons peur de ce que nous ne comprenons pas. La beauté, elle, nous propose une expérience heureuse du mystère. Peut-être est-ce finalement sa plus grande vertu : nous apprendre à aimer ce que nous ne comprenons pas.
D’une certaine manière, chaque émotion esthétique nous rappelle que nous pouvons être créateurs.
Pour réussir vraiment à s’écouter, il suffirait peut-être qu’aucune de nos facultés ne l’emporte sur les autres. Si notre raison s’impose, c’est à elle que nous obéirons. Si notre sensibilité triomphe, c’est elle que nous suivrons. Lorsque aucune de nos facultés ne l’emporte, c’est à nous-mêmes que nous ferons confiance. Nous en sommes tous capables.
La rencontre, la vraie, explose le temps linéaire objectif.
Il ne faut ni s’en remettre totalement au hasard, ni vouloir l’abolir pour se rencontrer.
Finalement, comme le dénonce Marx, nous risquons de n’avoir le choix qu’entre la simple exploitation et la pure aliénation. Le travail peut être une humiliation ou une déception, un esclavage, un naufrage ou un enfumage. Le bureau peut vite devenir une prison, un cimetière d’ambitions, une cour des miracles où n’apparaîtra jamais le visage d’aucun Dieu. Tout cela est vrai. Mais il y a probablement pire que le travail : ne pas en avoir.
Décider, c’est trouver la force de s’engager dans l’incertitude, réussir à y aller dans le doute, malgré le doute. C’est pallier le manque d’arguments définitifs par la capacité à s’écouter, ou simplement à trancher pour se remettre en mouvement. Dans les deux cas, c’est une question de confiance en soi. Un tel engagement n’est pas facile : il faut « prendre sur soi », être prêt à assumer des conséquences imprévisibles, mais c’est le propre d’une décision. Elle nous oblige à choisir sans même le secours d’une argumentation indiscutable. Pas à l’aveugle, mais pas non plus en pleine clarté.
La compétence se mue donc plus facilement en confiance lorsqu’elle nous permet de progresser dans la connaissance que nous avons de nous-mêmes, de nos ressources et de nos qualités, de nos goûts ou de nos dégoûts…Aucune confiance en soi durable n’est possible sans connaissance de soi, sans creuser un sillon qui nous correspond.
Nous avons besoin de la beauté pour éprouver autrement la vie en nous, pour être présents à nous-mêmes de manière plus pleine et plus complexe. La beauté nous aide à accueillir le mouvement de la vie en nous.
Avoir l’air débordé est devenu un signe extérieur de réussite. Et c’est ainsi que passent les jours, puis les semaines, sans que jamais soit simplement posée la question de ce qui est important. Nous avons tous les moyens, dans notre travail, de distinguer l’urgent de l’important. Il suffit d’y penser : la distinction s’imposera d’elle-même et, peu à peu, nous nous émanciperons de la tyrannie de l’urgence. Alors nous comprendrons la fonction même de l’urgence : nous empêcher de repérer ce qui est important.
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